Mon Engagement sur le territoire
J'étais l'invité de l'émission "Poitou-Lab" du 26 Janvier 2022 sur RCF Poitou.
Questions sur l'actualité Poitevine, mais aussi nationale et Européenne.
Vous pouvez retrouver l'émissions sur le lien ci-dessous :
Au début du mois de mai, G. Darrieussecq présentait les têtes de listes départementales aux élections régionales , "l'union fait la région" rassemblement des forces centristes allant de la gauche progressiste à la droite constructive, représenté par le Mouvement radical, Territoire et progrès, udi, agir, le république en marche et le mouvement démocrate..
Vendredi 14 mai, la liste pour le département la Vienne, engagée derrière G.Darrieussecq et conduite par F; Ballet-Blu a été présentée avec pour objectif de rapprocher la Région de notre territoire et améliorer le quotidien de ses habitants.
Cette liste est le fruit d’un large rassemblement des forces qui veulent rompre avec des décennies de centralisation à Bordeaux et de gestion solitaire du pouvoir régionale.
Cette liste est composées d’hommes et de femmes qui viennent des quatre coins de notre beau département et qui veulent s’engager pour que la spécificité de leur territoire soit prise en compte par les politiques de la Région.
Cette liste est faite de compétences et de parcours divers, politiques, associatives, entrepreneuriales, citoyennes, moi-même ayant été conseiller municipal de Poitiers entre 2014 et 2020, avec un parcours professionnel dans l'industrie et aujourd'hui chef d'entreprise, avec pour ambition de nourrir l’échelon régional d’expériences de terrain et d’une envie commune de servir les Néo-Aquitains.
Nous nous engageons tous derrière Geneviève Darrieussecq, médecin, pendant 25 ans, puis maire de Mont de Marsan et présidente de son agglomération, à l’écoute des habitants et de leurs préoccupations.
Nous nous engageons derrière une ambition de renouveau pour notre Région, dans les équipes et dans les pratiques, pour donner un nouveau départ à la Nouvelle-Aquitaine.
Nous nous engageons derrière un projet fort et ambitieux pour la Région, un projet pour plus de proximité et d’équilibre territorial, qui résorbera, avec les acteurs du territoire, élus, entreprises et associations, les fractures qui minent notre cohésion : métropoles de plus en plus denses, villes moyennes à la peine, territoires ruraux se sentant délaissés.
Nous nous engageons derrière un projet de protection, qui investira de façon beaucoup plus ambitieuse dans la sécurité et la santé des Néo-Aquitains, et promouvra résolument les valeurs de la République.
Nous nous engageons derrière un projet qui porte l’ambition d’une écologie de progrès, pragmatique, innovante, créatrice d’emplois et d’opportunités pour notre jeunesse et nos territoires.
Nous nous engageons pour la jeunesse de Nouvelle-Aquitaine, pour lui léguer une région où elle pourra réaliser ses rêves, vivre selon ses aspirations et contribuer à sa façon à l’ambition nationale
Aux côtés de Geneviève Darrieussecq, nous sommes fiers de porter cette ambition pour nos concitoyens de la vienne et de Nouvelle-Aquitaine, et nous viendrons à votre rencontre sans relâche pour vous convaincre que « L'Union fait la Région » !
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En terme d’attractivité des villes moyennes, le territoire de Poitiers est dans le ventre mou, voir étude des Echos du 23 novembre 2020, confirmé par le palmarès des villes ou il fait bon vivre dans le Figaro magazine du 27 Février 2021. L’investissement dans le développent économique n’a jamais été dans les priorités de l’ancienne majorité durant la dernière mandature, en y consacrant que 0,5% du budget.
Ce n'est pas faute de l'avoir dénoncé pendant mais 6 années de présence au Conseil Municipal, même si un effort a été fait la dernière année. Poitiers bénéficie peu par manque d’anticipation de l’effet TGV. Le projet de réaménagement de la gare est à ce titre un bon exemple. Ce manque d’attractivité a pour conséquence de faire de notre territoire un territoire « fiscalement pauvre », avec des taux élevés , et donc un potentiel fiscal faible, qui a conduit l’état ces dernières années à augmenter ses aides à travers divers dotations. Reste à savoir si la nouvelle majorité verte rouge, peu enclin envers le monde de l’entreprise, aura la volonté de s’atteler à cette tâche, engageant et structurant pour l’avenir de notre territoire.
JJM
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Les grands défis de Grands Poitiers
Durant la dernière mandature ce territoire a pris du retard dans différents domaines, la gouvernance, l’aménagement du territoire et le développement économique, et les transports. Concernant la gouvernance, dernière un consensus de façade, la réalité que confirme la Chambre Régionale des Comptes, est une manque d’équité dans les prises de décisions par l’inexistence de règles permettant de définir l’équilibre des relations entre les communes et Grands Poitiers, sur un territoire aussi peu homogène, et permettant de garantir à chaque commune indépendamment de sa taille l’accès aux compétences de Grand-Poitiers. Le 2ème domaine ou ce territoire a pris du retard concerne le développement économique et l’aménagement du territoire. Il est urgent que ce territoire se dote d’un véritable plan d’aménagement et de développement économique , mixant des projets dans l’économie circulaire et sociale, mais pas que et qui nécessitera dans un premier temps une augmentation significatif de son budget, tant le retard est important, la crise ne félicitant pas les choses. Enfin les transports, la encore, qui nécessitera de trouver un équilibre entre un territoire à 40 communes et une métropole départementale dotée d’une université et d’un CHU. Bref des challenges importants mais exaltants pour cette nouvelle mandature, en espérant que nos élus seront à là hauteurs des enjeux..!
JJM
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J’ai pendant 6 ans, en conseil municipal dénoncer les incohérences, le manque d’ambition et de stratégie de Grand Poitiers dans le développement économique, confirmé par un rapport de la chambre régionale des comptes qui en a pointé des fragilités (terme diplomatique). Le vote du dernier budget, élaboré dans une certaines urgence, n’apporte malheureusement pas de réponse. En espérant que cette année soit mise à profit pour enfin avoir une vrai réflexion stratégique de développement.
JJM
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Un article qui s’inscrit dans la droite lignée de la bien pensance de gauche..! Un article qui essaye de réhabiliter une liste mono culturelle et aux profils sociaux professionnels limités. Il n’y a pas « les noirs et les arabes pour faire genre » et les autres. Il y a des citoyennes engagés et les autres.
JJM
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28 JUIN 2020
FIN DE MON MANDAT
DE
CONSEILLER MUNICIPAL
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Mars 2014 -Juin 2020 !.
En ce soir du 28 juin 2020, se termine mon mandat de conseiller municipal que j'ai pu exercé depuis Mars 2014. Dans l'opposition et à l'initiative de la création du seul groupe authentiquement centriste à partir de janvier 2015, président de groupe, ordo-libéral, j'ai pu défendre mes valeurs centristes démocrates et sociales.
Mon seul regret, ne pas avoir réussit à convaincre le maire d'organiser un referendum sur l'ancien théâtre, ma plus grosse satisfaction, avoir convaincu Alain Clayes de la faiblesse de Poitiers dans le domaine du développement économique.
En me présentant 53eme sur la liste de "Ma priorité, c'est vous" conduite par Anthony Brottier, c'est volontairement que j'ai décidé de ne pas me représenter pour un nouveau mandat de 6 ans. Le causes en sont multiples, professionnelles mais aussi politiques.
Bref, j'ai beaucoup appris et cette fin de mandature n'est pas la fin de mon engagement politique, bien au contraire , puisque j'ai la volonté et surtout la conviction, aujourd'hui plus que hier, que mes valeurs centristes sont les seules capables de reconcilier une France au bord de la crise de nerf, face à une gauche qui se radicalise, à une écologie qui se veut punitive et à une droite perdue idéologiquement.
Bien a vous
JJM
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Si je m’engage à soutenir Anthony Brottier, c’est qu’après 6 ans comme conseiller municipal d’opposition, le constat est que Poitiers sort affaiblie de ce mandat.
Plus encore, Poitiers est une ville en souffrance !
Poitiers fait partie des 250 villes les plus pauvres de France et à ce titre bénéficie de la DSU (dotation de solidarité urbaine), qui permet aux villes dont les ressources ne sont pas suffisantes, de couvrir l'ampleur des charges auxquelles elles sont confrontées.
Elle vient couvrir en partie la présence massive des étudiants, comme aime à le rappeler la majorité actuelle. Mais elle permet aussi de couvrir les besoins des 23% (stagnation depuis 2014) de la population qui vit sous le seuil de pauvreté.
A Poitiers une famille sur deux qui bénéficie du service de la petite enfance, ont un tarif horaire qui est inférieur à un euro,
A Poitiers 6.900 ménages ont leurs revenus qui dépendent à plus de 50% des prestations sociales.
Enfin, A Poitiers le CCAS (centre communal d’action social) a vu son budget entre 2014 et 2019 augmenter 2 fois plus vite que l’inflation.
Poitiers a aussi vu, ses 10 dernières années son nombre d’habitants baisser. Depuis 2009 la ville a perdue environ 1000 habitants, dont une des causes et que « les jeunes couples ne sont pas suffisamment séduits par les services à la population (crèches, sports, transports en commun…) », et ne faisant ici que citer un article d’un journal local de 2017.
Mais Poitiers bénéficie aussi d’une dotation un peu particulière, qui est la dotation nationale de péréquation et qui vise à corriger, « les insuffisances de potentiel financier », en claire, elle vient compenser en particulier la faiblesse de la fiscalité des entreprises.
Poitiers est donc une ville sous pression économique et sociale et dont la pauvreté est ancrée sur le territoire et en particulier dans les quartiers.
Ville atypique, elle dépend massivement de l’argent public, directement ou indirectement, et en particulier par l’emploi avec environ 20000 salariés à caractère public.
Comme l’a très bien dit en 2016, Alain Rousset, et de façon diplomatique, « une ville comme Poitiers qui atteint ce niveau d’emploi public est une ville déséquilibrée ».
Un travail de rééquilibrage des emplois et nécessaire, non pas en réduisant les emplois publics, mais en permettant le développement des emplois marchands.
L’injection dans l’économie locale d’environ 100 millions d’euros d’investissement par an (ville et Grand Poitiers) bien que nécessaires à la vie économique, ne permet pas de répondre au principal enjeu, celui de développer l’emplois, qui comme l’écrit l’INSEE dans un rapport sur l’emploi, définit Poitiers « comme une zone fragile en termes d’emplois privé public et qui peine à faire venir des actifs Qualifiés », une pour une ville universitaire.
2 raisons principales à cela :
la 1er, la faiblesse de la part des investissements productifs, ceux qui génèrent de l’activité pérenne,
la 2sd, par le fait que 0,6% de l’ensemble des budgets de Grand Poitiers et consacré au développement économique là où l’agglomération de La Rochelle y consacre 0,9%, la métropole de Tours 1,2% et celle de Bordeaux 1,5%.
Pourtant cette ville dispose d’un fort potentiel de développement. Avec son université et ses 24000 étudiants, sa ligne TGV qui met Paris et Bordeaux à environ 1heure, son autoroute et encore son aéroport qui connecte Poitiers au hub aérien lyonnais.
Cependant, cela manque t’anticipation et de vision stratégique, sinon, comment expliquer que rien n’a été entrepris pour aménager le quartier de la gare depuis l’arrivée du TGV, ou attendre fin 2016 pour créer une technopole, puis la fusionner, fin 2018, avec celle de la zone du Futuroscope, non sans doleur, puisque refusé dans un premier temps par les adhérents du CEI.
Il est crucial que Poitiers prenne son destin en main, au risque, dans les 10 prochaines années, après la perte de titre de capital régionale et de ses prérogatives, et d’être devenue une simple préfecture, de devenir un territoire, de seconde zone, dans une région Nouvelle Aquitaine dont l’attractivité de Bordeaux ne fait que croitre.
Ainsi la liste qui a été présentée, le vendredi 7 février, par Anthony Brottier est une liste citoyenne composée d’hommes et de femmes engagés dans la vie active et associative, mélangeant jeûneuse et expérience, et fédératrice d’hommes et de femmes de parcours politiques différents, conscients devant l’urgence de la situation de s’unir derrière Anthony pour réveiller la belle endormie qu’est Poitiers et faire en sorte qu’elle puisse révéler tout son potentiel, au service de tou.
Les 15 et 22 Mars voté pour la liste "Ma Priorité, c’est vous !"
jjm
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Poitiers Mag N°270 Janvier 2020.
Traversées
Un peu plus de 30000 personnes, auront visité le projet Traversées / Kimsooja, pour un budget officiel de 1,4 Millions d’euros. Au-delà du cout, nous pouvons constater que les artistes locaux qui sont pléthores et de qualité sur notre territoire ont peu été associés. La culture locale a été évacuée comme si elle n'avait aucune valeur. Nous ne pouvons que le regretter. Bonne et heureuse année 2020
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Ma demande de moratoire sur la vente de l'ancien Théâtre
Monsieur le Maire et Président de Grand Poitiers
Comme vous le savez, je suis à titre personnel, contre la vente de l’ancien théâtre.
Je vous avais proposé, en conseil Municipal, d’organiser un referendum, afin de permettre aux Poitevins de se prononcer, sur un sujet les concernant directement, puisque cela touche leur patrimoine.
Dans un esprit Républicain et Démocratique et à 6 mois des élections Municipales, je vous demande de mettre un moratoire sur la vente définitive et de surseoir à toutes actions rendant irréversible la remise en état du bâtiment sous sa forme Originelle.
A charge par la prochaine majorité de décider de l’avenir de ce monument historique.
Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer Monsieur, l’expression de mon profond respect républicain
Jean José Massol
Conseiller Municipal
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Expression Politique - Poitiers Mag N°265 - Mai 2019
Budget 2019
Après plusieurs années de baisse, et pour la seconde fois, Poitiers voit ses dotations globales de fonctionnements augmenter, +1,6%, conformément aux engagements du gouvernement d’aider les villes dont les ressources ne permettent pas de couvrir l'ampleur des charges auxquelles elles sont confrontées et avec un potentiel financier insuffisant. Cependant en 2019, la fiscalité payée par les Poitevins augmentera de 2%, bien supérieure à l’inflation prévisionnelle de 1,3 %. A cela l’on peut ajouter l’augmentation des prix des services rendus par la ville, comme la restaurations scolaires, l’accueil périscolaire, l’occupation commerciale du domaine public, dont les tarifs ont augmenté d’au moins 2%. Enfin, est ce que la réappropriation du Palais des Ducs par la ville avec le projet dit Traversées, nécessite un budget de 1,2Millions d’euros, qui fait qu’en réalité les dépenses de fonctionnement augmentent de 2,4%.
Jean José Massol
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Le budget Municipal 2019 - Retrouvez mon intervention au Conseil du 1 Avril
Les dotations aux collectivités locales ont commencé à baisser sous Nicolas Sarkozy et ont fortement été amputées sous François Hollande. Le gouvernement d'Emmanuel Macron a pour sa part proposé le maintien de la DGF, et il tient parole.
Concernant la ville de Poitiers comme nous avons pu en débattre, elle est gagnante puisque les dotations globales de fonctionnements augmentent de 1,6%, d’une part, par l’augmentation de la DSU, qui bénéficie aux villes dont les ressources ne permettent pas de couvrir l'ampleur des charges auxquelles elles sont confrontées et d’autre part, par l’augmentation de la DNP qui vise à corriger les insuffisances de potentiel financier, ce qui est le cas de cette ville.
Vous nous annoncez une non augmentation des taux pour 2019, ça laisse croire qu’en ne touchant pas la part communale, les impôts n’augmentent pas, c’est faux. Avec 0 %, soit la stabilité fiscale locale, les impôts augmenteraient automatiquement de fait de l’augmentation de 2,2% du taux base.
La réalité donc, est que nous arrivons à une augmentation de la fiscalité payé par les Poitevins en 2019 de +2%, bien supérieure à l’inflation prévisionnelle de 1,3 % et supérieur à la croissance des dépenses de fonctionnement autorisée par l’état 1,2%.
A cela l’on peut ajouter l’augmentation des prix des services rendus par la ville, comme la restaurations scolaires, l’accueil périscolaire, l’occupation commerciale du domaine public, dont les tarifs ont augmenté d’au moins 2% depuis le dernier budget.
Vous nous parlez d’un budget solidaire, en axant vos interventions sur l’éducation, la culture et la solidarité quotidienne, je souhaite juste rappeler que ce sont les principales compétences de la ville.
Cependant, bien que la partie économique soit de la compétence de la communauté urbaine, nous étions en droit d’attendre un peu plus d’attention sur le commerce de centre-ville et sur notre développement économique.
De l’activité économique dépend directement l’emploi et de la réduction de la pauvreté, dont le taux stagne depuis 2014 à environ 23%. L’emploi contribue au maintien voir à l’augmentation de la population, et permet de fixer sur notre territoire, nos jeunes et nos étudiants, permettant ainsi d’obtenir des revenus. Ces mêmes revenus donnant du pouvoir d’achat, et ce pouvoir d’achat permettant le développement du commerce et contribuant à l’attractivité et donc de procurer directement et indirectement des recettes pour la ville. C’est un cercle vertueux.
Enfin, est ce que la réappropriation du Palais des Ducs d’Aquitaine par les Poitevins avec le projet dit Traversées, nécessite un budget de 1,2ME, qui fait qu’en réalité la section de fonctionnement du budget augmente de 2,4%.
Pour toutes ces raisons nous voterons contre ce budget.
JJM
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Expression politique - PoitiersMag N°263 - Mars 2019
Une vote de defiance vis à vis de Poitiers
Le fossé existant entre Poitiers et les acteurs économiques persiste. Le refus du Centre d'Entreprises et d'Innovation de voter la fusion avec la Technopole de Poitiers le confirme. Ce n’est pas un projet de territoire sans stratégie de développement économique qui rassurera les décideurs. Pour convaincre il faut être crédible. La méthode qui consiste à mettre en place, des structures parallèles aux structures existantes, suite au passage de grand Poitiers de 12 à 40, est souvent ressentie comme du mépris. On ne peut pas faire sans les acteurs locaux et en particulier ceux dont les centres de décisions sont sur le territoire. La méthode doit évoluer et faire plus de place au dialogue.
Jean José Massol
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Mes commentaires sur les Orientations Budgétaires de la Ville de Poitiers, au nom du groupe Alliance Centriste & Ecologiste, au conseil Municipal du 11 février.
Côté recettes, nous constatons que pour 2019, la pression fiscale continue à augmenter plus vite que l’inflation. Les recettes sur la taxe d’habitation et foncière augmentent de 2,2% et les recettes réelles de fonctionnement augmenteront de 2,5%, pour une inflation de 1,85% en 2018 et une prévision de 1,5% en 2019.
L’épargne brut elle, augmentera d’environ de 1,4 M€ soit 12% par rapport à 2018.
Les Poitevins payeront plus chers les services de la ville, avec des augmentations de 1,2% à 2% sur les tarifs, restaurations scolaires, accueil périscolaire, occupation commerciale du domaine public etc… qui pèseront une fois de plus sur la classe moyenne.
Coté Dotations de l’état, la ville de Poitiers est protégée puisqu’elles progressent, dans un contexte national de stabilité.
- Augmentation de la Dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale, DSU +8%, (cette dotation contribuer à l'amélioration des conditions de vie dans les communes urbaines confrontées à une insuffisance de leurs ressources et supportant des charges élevées). L’augmentation ne peut uniquement s’expliquer par la part importante des étudiants dans la population comme le dit la municipalité.
- La seconde augmentation concerne la Dotation National de péréquation, DNP, qui est de +25%, (cette dotation a été mise en place suite à la suppression de l’ancienne taxe professionnelle et est versée aux communes ayant un potentiel financier peu important).
Le Budget du CCAS, +4%, augmentera lui pour la 6 -ème année consécutif. L’importance de cette augmentation (+350000€, couvert par l’augmentation de 800000€ de la Dotation de solidarité urbaine et de la cohésion sociale) devra donner lieu à précisions, au moment du budget, pour comprendre l’affectation de ces ressources supplémentaires.
Globalement une orientation budgétaire qui nous interpelle, principalement par l’augmentation de l’état, de la dotation globale de fonctionnement (DSU, DNP), en contradiction avec le discourt ambiant sur la bonne situation économique de la ville. Nous attendrons donc plus de détails et de précisions au moment du budget.
JJM
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Expression Politique - PoitiersMag N°260 - Décembre 2018
L’Ilot au Tison, une dérive financière…?
8 Juillet avait lieu l’inauguration de l’Ilot au Tison. Au conseil municipal de septembre, une décision modificative du budget nous a été présentée avec une augmentation de 800 000 euros des dépenses pour la réalisation de l’Ilot au Tison, soit 20% de plus que le budget initial de 4 millions d’euros. Chacun appréciera le surcoût de ce projet. Mais au-delà de la somme qui pose question, etqui n’a pas donné lieu à explication, la méthode nous interpelle. En effet, l’opposition du conseil municipal a été mise devant le fait accompli. Peut-être aurait-il été préférable de la consulter avant d’engager ce surcoût. Enfin se pose la question de la maîtrise et du contrôle des dépenses.
Jean Jose Massol
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Expression Politique
Poitiers Mag - N°258 - Octobre 2018.
La pauvreté à Poitiers
22,4% des habitants sont sous le seuil de pauvreté à Poitiers, pour 14% en France, et vivent avec moins de 1000 euros par mois. Cela nous le dénonçons depuis maintenant plus de 4 ans. A chaque fois on nous explique que Poitiers et une ville étudiante et que cela à son importance. Mais bien que nous ne contestons pas ce fait, quelques indicateurs confirme que Poitiers et une Ville dont la pauvreté est ancrée sur le territoire, nous n’en prendrons comme exemple le fait qu’une famille sur deux qui bénéficie du service de la petite enfance, ont un tarif horaire qui est inférieur à un euro. La cause principale de cette situation est la faiblesse de l’emploi dans le secteur marchand.
Jean José Massol
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Grand Poitiers : un projet de territoire sans conviction!
La présentation du projet de territoire du Grand Poitiers, avec le support de COCO la dessinatrice de Charlie Hebdo, a eu au moins le mérite de distraire les spectateurs tant la présentation manquait de fond, mais surtout d’ambition.
Comme l'a très fait remarqué Centre Presse, " En guise de "projet" c'est plutôt un portrait de territoire qui a été brossé au long de cette soirée, et des forces et faiblesses, il avait clairement été choisi de ne montrer que les premières"
Au milieu d’un spectacle bien orchestré, si nous n’avions qu’une chose a retenir, c’est l’intervention du directeur de la SAFT, premier employeur privé de Grand Poitier, qui a insisté sur le besoin de rendre le territoire plus attractif.
Cela résume bien la situation de notre territoire.
Comment ceux qui ont faillit hier, pourraient réussir demain, tant le monde de l’entreprise leur est étranger.
JJM
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Dotation Générale de Fonctionnement: Grand POITIERS, une solidarité qui n’est rien d’autre qu’un acte de justice.
La solidarité, dont ferait preuve Grand Poitiers, vis-à-vis des communes qui ont vu leur dotation globale de fonctionnement (DGF) baisser, au-delà d’être un acte de solidarité et surtout un acte de justice, et cela pour 4 raisons :
La première raison est que la baisse des dotations est due à la réorganisation territoriale (loi NOTRe) votée sous la mandature de Mr Francois Hollande, et par le député Alain Claeys, sans que les conséquences de cette réorganisation sur la répartition des dotations ne soient mesurées.
La deuxième raison, réside à la création de Grand Poitiers à 40 et au processus peu démocratique, certaines communes ou EPCI ayant votés contre, et sous l'influence des maires des plus grosse communes du département, comme Poitiers.
La troisième raison concerne les bénéfices de l’élargissement à 40 de Grand Poitiers, en y intégrant des communes plus riches que Poitiers et surtout la zone d’activité du Futuroscope et le Futuroscope, venant ainsi masquer les faiblesses de Poitiers et de Grand Poitiers à 12, en particulier dans le domaine du développement économique.
Enfin la quatrième raison, les dotations qui ont été perçues par la ville de Poitiers ont augmenté de 2,1% en 2018, elles avaient baissé en 2017 de 3,2% par rapport à 2016, sous l’impulsion de la politique budgétaire du précédent gouvernement. Nous pouvons voir que toutes les dotations augmentent comme la dotation de solidarité urbaine (DSU) qui augmente de 3,9%, conséquence d’un effort particulier du gouvernement vers les communes urbaine les plus pauvres dont fait partie Poitiers, ou la Dotation nationale de péréquation, (DNP), qui permet de compenser l’insuffisances dans le potentiel financier et la faiblesse de la base d’imposition sur les entreprises (ex-taxe professionnelle), conséquence de la faiblesse économique du territoire Poitevin.
Pour toutes ces raisons en aidant les communes qui ont perdu des dotations, le Maire de Poitiers et président de grand Poitiers, fait acte de justice et pas de solidarité.
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Expression Politique - Poitiers Mag N°256 - Juin 2018.
Poitiers sous pression sociale et financier
Pour le budget 2018, La Ville de Poitiers a été plutôt bien servie par le gouvernement, avec une augmentation des dotations de 2,1%.
Ce n’est pas forcement bon signe, puisque cela confirme la faiblesse économique et social de notre territoire.
Social avec une augmentation de plus de 6% du budget du CCAS en 5ans, soit 2 fois l’inflation. Economique, par la faiblesse de l’activité marchande.
Cette ville qui dispose de forts potentielles, étudiants, mais pas que, doit être capable de se transformer, par un rééquilibrage de l’activité économique, afin de prendre plus en main son destin, au risque sinon, dans les 10 prochaines années, après la perte de titre de capital régionale, d’être une préfecture de seconde zone.
Jean José Massol
Président du groupe Alliance Centriste et Ecologiste
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Mon Analyse sur l'article de la NR du 19 Mai : La "Révolution " selon Claeys
Cette récente conversion à l’entreprise, plus par obligation que part conviction, obéit à l’urgence du moment et aux nouvelles prérogatives de Grand Poitiers. Surtout elle infirme le model économique qui a été mis en place pendant ces derniers années, et que nous dénoncions de conseils municipaux en conseils municipaux depuis la création de notre groupe d’opposition, Alliance Centriste, en Janvier 2015. Ce ne sont pas des efforts de communication qui peuvent créer une nouvelle virginité et faire oublier qu’ils se sont trompés, en créant un véritable déséquilibre économique, qui a mis notre territoire sous pression.
La perte du statut de capitale régionale, n’a été qu’un révélateur. Comme l’a très bien dit Alain Rousset en 2016 « une ville comme Poitiers qui atteint ce niveau d’emploi public est une ville
déséquilibrée ». Il n’y a rien de nouveau dans les 10
défis que doit relever la communauté urbain de
Poitiers. Ce sont les mêmes que hier. Il a fallu 10 ans pour l’admettre, et à priori 2 ans pour l’accepter. Comme le titre la presse c’est une « Révolution ».
Si c’est une révolution alors il faut aller au bout de la logique en changeant les hommes et les femmes et en mettant en place une nouvelle équipe, Car sinon, qui peut croire à une révolution, tout juste une évolution, qui permettra à ceux en place de garder le pouvoir tout en continuant à verrouiller le système ne permettant pas de libérer les énergies, nécessaire au re-dynamisme économique. Poitiers et son territoire valent mieux qu’une couronne!
JJM
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Budget 2018, mon intervention au Conseil Municipal du 26 Mars.
Merci Monsieur le Maire de me donner la parole.
Je vous trouve, partisan et injuste dans la manière de présenter ce budget 2018. Je peux comprendre une éventuelle inquiétude pour les prochains budgets, mais pour le budget 2018, la ville de Poitiers a plutôt été bien servie en dotations de l’état et je m’en expliquerai.
Avant tout, je tiens à dire que ce qui caractérise ce budget, c’est le fait que ce soit le 1er budget après la réorganisation territoriale, et je tenais à vous remercier au nom du groupe Alliance Centriste, et à travers vous les services, pour la clarté des informations comptables, par la neutralisation des écritures et une certaine pérennisation de la méthode, permettant de garder nos repères.
Mais ce qui caractérise aussi ce budget, c’est le début de la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des contribuables. Il faut rappeler ici, que cette taxe est injuste, que son mode de calcul complexe, qui repose sur une valeur locative évaluées en 1970 puis actualisées en 1980, dans un marché immobilier, lui, qui a beaucoup évolué entre-temps. Du coup, même si elles sont régulièrement révisées, la valeur locative des biens a été augmentée par le Parlement de 1% en 2016, elles n’ont plus grand-chose à voir avec la réalité. Emmanuel Macron et son premier Ministre E. Philippe ont fait ce que nombre de gouvernement rêvaient de faire, sans jamais avoir eu le courage de le faire. Concernant les 1M euros de pertes fiscales, suite à une disposition de 1991, il faut rappeler que cela n’a rien avoir avec la reforme actuelle de la taxe d’habitation, que ce dispositif concernent 4,1 millions de personnes , essentiellement des personnes veuves, âgées de plus de 60 ans, ou Handicapées, que depuis cette date 11 premiers ministres se sont succédés dont 6 socialistes, et qu’il est dommage de ne pas vous en être aperçu avant, car à 1an prêt, vous auriez pu Monsieur le Maire proposer en tant que député un amendement aux projets de loi finances, c’est vraiment pas de chance.
Pour revenir, plus sérieusement sur le budget 2018, à la lecture de la présentation générale nous trouvons que ce budget, avec une augmentation de 1% des produits et services, après les avoir augmenté de 2% courant 2017, des dépenses conformes aux directives de la loi de programmations des finances publiques, une épargne brute qui évolue de 14%, plutôt une bonnes nouvelle, du moins en apparences.
Pourquoi je vous trouve partisan et injuste, simplement parce qu’alors que le gouvernement a capé à 1,2% l’augmentation des dépenses brutes, les dotations qui seront perçues par la ville de Poitiers augmenteront de 2,1% en 2018, là ou elles avaient baissé en 2017 de 3,2% par rapport à 2016, sous l’impulsion de la politique budgétaire du précédent gouvernement. A l’époque, vous n’y trouviez rien à redire.
Si nous rentrons dans le détail de ces dotations, nous pouvons voir que toutes les dotations augmentent et en particulier la dotation de solidarité urbaine (DSU) qui augmente de 3,9%. A vous lire c’est la conséquence uniquement de la part importante des étudiants à Poitiers. La réalité, c’est que cette augmentation est aussi due à une augmentation de 5,3%, soit 100 Millions d’euros supplémentaire du budget de la DSU, voté dans la loi de finance 2018 en faveur des communes urbaine les plus pauvres, conformément aux engagements du président de la république. Nous ne pouvons imaginer que Poitiers n’en ait pas bénéficié.
Nous pouvons aussi constater une augmentation de 3,9% de la Dotation nationale de péréquation, (DNP), il faut rappeler que cette dotation a pour objectif de corriger les insuffisances de potentiel financier et de faiblesse de la base d’imposition sur les entreprises (ex-taxe professionnelle).
Nous considérons qu’il y a une dégradation sociale de la ville qui se caractérisé par des augmentations significatives au niveau des dotations de l’état, qui se confirme par une augmentation de 2% de la contribution de la ville au budget du CCAS soit une augmentation de plus de 6,4% en 5 ans, 2 fois plus vite que l’inflation.
La politique que vous avez mené, fait que Poitiers est une ville, avec un potentiel fiscal propre faible, et cela indépendamment de la suppression ou pas de la taxe d’habitation.
Cette faiblesse est due à la baisse du nombre d’habitant depuis 2009 environ 1400, même si aujourd’hui cette baisse semble endiguée, rien ne nous dit que la réorganisation territoriale est terminée. Elle est due aussi, à la faiblesse de l’activité marchand avec une double conséquence, fiscale, On la vue avec la Dotation nationale de péréquation, d’une part, mais aussi en termes d’investissements d’autre part. On ne peut donc que se réjouir du fort niveau d’investissements publics en particulier de la ville, permettant de soutenir l’activité et les entreprises locales, mais ne pouvant à long terme se substituer à une dynamique entrepreneuriale.
Il est urgent de rééquilibrer la situation économique de ce territoire, qui est trop dépendante de la dépense publique, soit par ses emplois (43%) des actifs, soit par ses dotations, soit par ses investissements. On a vue comment une loi de réorganisation territoriale et la perte des prérogatives liées à la fonction de capital régionale, a pu mettre ce territoire en difficulté, l’Aéroport en est un bon exemple, et n’est que la partie visible d’un iceberg.
Ce budget 2018, est un budget qui doit sa structuration à l’apport important qui est fait par l’état à travers les dotations. Sans ces dotations, qui viennent compenser la faiblesse sociale et économique de notre ville, nous ne n'aurions pas de la possibilité de répondre aux attentes de nos concitoyens. Cette ville qui dispose de forts potentiels, étudiants, mais pas que, doit être capable de se transformer afin de prendre plus en main, au risque sinon, dans les 10 prochaines années, après la perte de titre de capital régionale, d’être une préfecture de seconde zone.
Jean José Massol
pour le groupe Alliance Centriste et Ecologiste
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Expression Politique - Poitiers Mag
N°253 - Mars 2018.
Un territoire sous pression économique
On constate depuis plusieurs mois un intérêt particulier de la majorité actuelle pour le développement économique et l’entreprise, avec de plus en plus d’interventions dans les médias... on ne devrait que s’en réjouir tant cette ville est dépendante de l’emploi public . Cependant le magazine de la ville de Poitiers du mois de janvier est une caricature de communication. Un concentré de méthode Coué, méthode qui est fondée sur l'autosuggestion et la répétition de prophéties auto-réalisatrices. Bref rien de nouveau pour un territoire qui est sous pression économique et sociale par manque d’anticipation. Gouverner n’est-ce pas prévoir ?
Jean José Massol
Président du groupe Alliance centriste et écologiste
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Ma réaction à l'article de NR du 10 janvier sur la vente de l'ancien théâtre de Poitiers
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Expression Politique Poitiers Mag N°251 - Janvier 2018
Bonne et Heureuse Année 2018
L'année 2017 a été politiquement marquée par l’élection présidentielle et la victoire d’Emmanuel Macron, puis par les élections législatives lui permettant d’avoir une majorité à l’Assemblée Nationale. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette victoire tant Emmanuel Macron et le gouvernement d’Edouard Philippe sont porteur de nos valeurs et de nos idées, mais surtout d’espoirs pour notre Pays. Pour Poitiers la perte des prérogatives comme capitale régionale a mis en évidence la faiblesse économique de notre territoire, l’aéroport est un bon exemple. Nous profitons de ce début d’année pour vous souhaiter à tous une bonne et heureuse année 2018.
Le groupe Alliance Centriste et Ecologiste
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ExpressionPolitique
PoitiersMag N°248 - Octobre 2017
L'école, le ciment de notre république.
Nos chers bambins ont repris le chemin de l’école. A Poitiers, environ 6300 élèves ont fait leur rentrée dans 45 écoles publiques. Nous pouvons nous réjouir que la municipalité enfin, ait décidé la rénovation des établissements. Lors de la rentrée scolaire 2018, Poitiers sera concernée par le dédoublement de classes dans le primaire.
Ce dispositif voulu par E. Macron et le gouvernement E. Philippe a pour objectif de réduire le décrochage scolaire et de permettre l'acquisition et la maîtrise des savoirs de base. Enfin, nous ne devons pas oublier que l'école est un pilier de la République est qu’elle forge le citoyen de demain.
Jean José Massol
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Je souhaite avant tout, dire que c’est le dossier le plus abouti que nous avons eu depuis notre présence dans ce conseil municipal, voilà maintenant plus de 3 ans.
C’est un document plutôt sincère, je dis plutôt et je m’en expliquerai, mais en tout cas avec beaucoup d’informations.
Des informations très utiles, d’une part pour mieux appréhender ce projet, mais aussi qui confirme les forces et faiblesses de ce territoire , et surtout les difficultés de cette ville aussi bien sur le plan économique, que sur le plan social.
Je voudrais juste rappeler, que l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine a été créée en 2003 par Jean louis Borloo, avec pour objectif général d’accompagner les projets urbains et transformer les quartiers en profondeur, avec 3 buts :
- réinsérer les quartiers dans la ville, on en parle dans ce document
- Créer la mixité sociale dans l’habitat => on en parle beaucoup dans le document avec un investissement de 77 millions d’euros par les bailleurs sociaux.
- créer de la mixité par la diversification des fonctions
- Par le commerce vous en parlez en particulier en restructurant la place centrale.
- Par la culturelles et les loisirs, vous insistez beaucoup sur ce sujet.
- Par l’activité économique, qui est la faiblesse de votre projet,
Mais nous ne trompons pas. Ce projet s’inscrit dans la politique de la ville de l’état, et donc, ce dossier et un exercice de style qui répond à un cahier des charges et à des exigences de l’ANRU.
Il faut rappeler que ce projet s’inscrit dans le second plan de rénovation urbaine, plan 2014 à 2024, que 1300 quartiers prioritaires étaient éligibles au PNRU2 . L’ANRU en a sélectionné 200.
Le projet de Poitiers n’a pas été retenu que pour sa qualité, mais suite à une évolution importante lors de la dernière réforme de la politique de ville pour identifier les quartiers prioritaires.
C’est désormais un critère unique, sur la «concentration urbaine de pauvreté», soit le niveau de revenus des habitants, qui est prise en compte. « Il s’agit donc des quartiers qui cumulent des difficultés sociales et d’importants dysfonctionnements urbains, et qui ont le plus besoin de la solidarité nationale ». Je ne fais ici que citer Directeur Général de l’ANRU.
Le projet que vous nous présentez, fait la part belle à la rénovation urbaine et à l’action culturelle, et un peu à l’éducation. Mais ce quartier devant bénéficier à la rentrée scolaire 2018 du dédoublement des classes de CP et CE1, voulu par le président de la république E. Macron et son premier ministre E. Philippe.
Mais pas grand-chose sur le développement économique. Environ 2 pages sur un document qui en fait 209.
Vous nous expliquez et je site « qu’un des enjeux pour le territoire est de poursuivre son développement économique en trouvant d’autres axes » mais vous nous dites pas lesquelles et encore moins pour ce quartier. Vous n’expliquez pas comment vous aller aider les entreprises, comment vous allez soutenir les initiatives de développement local, comment vous allez accompagner l’installation d’activités économiques, et comment cela s’inscrit dans une démarche globale territoriale. Tout juste, si est abordé le développement de l’emploi à travers le programme locale d’insertion avec un objectif de 5% l’équivalent de 6,5 emplois à plein temps.
Mais comment peut-il en être autrement, tant ce territoire a pris du retard dans la diversification économique et le développement des emplois marchands, ajouté a cela la faible part du budget de grand Poitiers consacré sur le sujet.
J’ajouterai, pas de chiffre sur taux de chômage sur le quartier des Couronneries, mais cette fois, une fois n’est pas coutume, on y trouve le taux d’actif. Mais ce n’est pas un hasard, ce taux étant plus pertinent que le taux de chômage, puisqu'il tient compte des personnes sans emplois mais qui ne sont pas inscrites à Pole Emplois. Il est de 45% pour les Couronneries. Pour information il est de 65,3% en France.
Nous tenons à rappeler que la réussite d’un plan de rénovation urbaine dépend largement de son axe développement économique et sa faiblesse nous inquiète.
Le groupe Alliance centriste & Écologiste a décidé de voter pour ce projet et cela malgré ses faiblesses. En effet, nous pensons que ce projet devrait rééquilibrer la ville en rapprochant le quartier des couronnneries du centre-ville, permettre de changer l’image de ce quartiers et enfin améliorer les conditions de vie de ses habitants. Enfin, l’injection de 151Meuros dans l’économie ne peut être que bénéfique à l’emploi.
Merci
Jean José Massol
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J'étais l'invité de l'émission politique Sine qua non , le 13 septembre 2017. Retrouvez mon interview en cliquant su le lien ci-dessous.
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Le 20 avril, Mr Jean Arthuis, député Européen de la circonscription du grand-Ouest, dont fait partie le département de vienne, était présent sur notre Territoire.
Député en action, Jean Arthuis a passé la journée sur le terrain, ou il a pu visiter l'exploitation viticole Ampelidae, une véritable entreprise de 35 salariés. Cette entreprise en vin bio, dirigée par Mr Frédéric Brochet, se caractérise par une croissance de 30% par an, et un chiffre d’affaire à l’export de 65%. Cette visite a permis de voir les facteurs de réussite, et le bénéfice que peut apporter l'Europe, mais aussi de mesurer les freins au développement que sont en particulier, le conservatisme et la règlementation Française.
La journée s’est poursuivi par la visité l'association, Handicapzero, accompagné, par Mr Patrice Cailleaud administrateur. Cette structure associative met gratuitement, à la disposition des personnes mal voyantes et aveugles, après transformation, des informations visuelles. On a pu mesurer les avancées, en particulier à travers les outils numériques, qui permettent de donner de l’accessibilité là où il n’y en avait pas. Cependant on a pu aussi mesurer le travail qu’il reste à faire, pour permettre à l’handicape d’être mieux pris en compte dans notre société.
La journée s'est terminée par la visite de la société aYaline, société dirigée Mr Fourka Bouziane, précurseur dans le e-service. La croissance de cette entreprise dans une activité très porteuse, a permis de mettre en évidence, que les formations en alternance, étaient pour cette entreprise un excellent levier. Cela a permis à Mr Jean Arthuis de rappeler qu'il milite, au parlement Européen pour promouvoir l’apprentissage et ouvrir aux apprentis l’accès aux bourses Erasmus jusqu’à maintenant réservées uniquement aux étudiants.
Cette visite dans notre département a permis à Mr Jean Arthuis de voir le dynamisme de la Vienne, et par des échanges fructueux, d'alimenter sa réflexion dans le cadre de son mandat.
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Le groupe Alliance Centriste et écologiste au conseil Municipal de Poitiers a décidé de s'associer aux collectifs et groupes politiques pour déposer une requête en annulation sur la vente de l'ancien théâtre de Poitiers suite à la délibération au conseil municipal de décembre 2016.
Notre groupe maintient sa proposition de référendum d'initiative locale permettant au Poitevins de se prononcer entre un projet de privatisation défendu par la majorité municipale et un projet culturel défendu par des associations de citoyens.
Seul ce référendum démocratique permettra de mettre fin à ce feuilleton judiciaire qui n'a qu'assez duré.
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Mon intervention sur le Budget primitif 2017 au Conseil Municpal du 10 Avril.
Merci Monsieur le Député Maire,
Mes chers collègues,
Le budget qui nous est présenté ce soir est conforme au débat d’orientation budgétaire et donc sans surprise.
Vous êtes dans la continuité des budgets précédents, sans grandes ambitions et ne permettant pas de répondre aux 4 grands défis qui se posent à cette ville, que sont :
- freiner l’exode des habitants,
- développer l’emploi marchant sur le territoire de Poitiers,
- réduire la pauvreté,
- maintenir un haut niveau de service à notre population.
Il est important, de replacer ce budget dans un cadre plus global et de l’associer au budget de Grand Poitiers.
Qui peut penser, que la politique qui est menée par Grand Poitiers serait sans incidence sur notre ville et ses habitants, et cela encore plus depuis la transformation de notre agglomération en communauté urbaine et l’accentuation des transferts de compétences. Les parkings en sont un exemple.
Je ne rentrerai pas dans le détail du budget, j’insisterai donc sur quelques chiffres qui doivent nous interpeler.
Le premier est la diminution des recettes fiscales et plus particulièrement des impôts locaux et contributions direct de -0,7%, alors même que la pression fiscale augmente de 1,2%. Cela doit nous inquiéter, parce que cela représente la 1er ressource de la collectivité et met en évidence la pauvreté fiscale dans laquelle se trouve notre ville.
Pauvreté fiscale qui est d’une part due,
A une baisse du nombre d’habitants, depuis 2009 la ville a perdue environ 1400 habitants (source INSEE), et nous sommes sur une tendance à la baisse de 0,3% par an, dont une des causes et que « les jeunes couples ne sont pas suffisamment séduits par les services à la population (crèches, sports, transports en commun…) », et je ne fais là que la citer un article d’un journal local de janvier 2017.
La seconde raison de cette baisse est due au fait que 50,3% des foyers bénéficient d’une exonération ou d’une baisse de la taxe d’habitation. Il n’est pas question ici de remettre en cause les abattements, loin sans faut, mais de comparait ce pourcentage à celui de 2015 qui été de 49%, soit une augmentation de 1,3 points en 2ans. Cela démontre une dégradation de la situation sociale des habitants de cette ville, confirmée par une augmentation du budget du CCAS de plus de 3% la aussi en 2ans, alors que l’inflation n’a augmenté que de 0,6%.
L’ensemble de ces facteurs explique pourquoi Poitiers bénéficie de la dotation de solidarité urbaine, et non pas comme vous l’écrivez due à la présence importante d’étudiant. Aucune étude sérieuse de votre part ne permet d’étayer votre argument que vous nous servez depuis 2 ans.
Non, ne vous en déplaise, cette ville fait partie des "250 villes les plus pauvres de France"* pour de bonnes raisons sociales et économiques.
Seul une politique économique de développement organisée permettra de créer de la richesse et donc d’augmenter les rentrées fiscales. Malheureusement vous n’en n’avais pas et surtout vous vous donner pas les moyens.
Non, vous n’avez pas de stratégie économique. On a le sentiment que votre seul objectif est de cocher des cases, vous permettant de répondre à chacune des remarques de vos adversaires, de sortir un exemple, exemple qui n’est qu’une exception et qui tournent toujours autour des mêmes entreprises.
Non, vous ne vous donnez pas les moyens dans le développement économique.
L’injection dans l’économie locale de 24 millions d’euros d’investissement pour la ville et de 25 Millions d’euros de grand Poitiers, bien que nécessaires à la vie économique, ne permettent pas de répondre au principal enjeu, celui de développer les emplois marchand qui comme l’écrit l’INSEE dans un rapport sur l’emploi, de décembre 2016, définit Poitiers « comme une zone fragile en terme d’emplois privé public et qui peine à faire venir des actifs Qualifiés ».
Et cela pour 2 raisons principales, la 1ER la faiblesse de la part des investissements productifs, ceux qui génèrent de l’activité pérenne, et la 2sd par le fait que seulement 2,3Millions d’euros sont consacrés à l’investissement dans le développement économique soit 0,5% du budget de Grand Poitiers, là ou l’agglomération de La Rochelle y consacre 0,9%, la métropole de Tours 1,2% et celle de Bordeaux 1,5%.
Les chiffres sont cruels, ils montrent que Poitiers manque d’attractivité, qui fait que les ressources fiscales propres se tarissent, et même si elles sont aujourd’hui compensées par les dotations de l’état, nous savons tous qu’au-delà des promesses électorales, ces dotations vont largement diminuer. Cela ne sera pas à terme sans conséquence sur le niveau de service qui sera rendu à nos concitoyens.
Pour conclure, comme l’an dernier, nous ne nous retrouvons pas dans ce budget 2017. Pour l’essentiel, il s’inscrit dans la continuité d’une politique initiée, souvent lors de la précédente mandature. Aussi nous voterons contre. Pour autant la bonne santé financière permettrait d’être plus ambitieux et d’inscrire notre territoire dans un cercle vertueux d’un développement pérenne.
Jean José Massol
Président du groupe Alliance Centriste & Ecologiste
* Dans le rapport du Budget primitif 2017
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Expression Politique - Poitiers Mag -
Mars 2017
Le projet de renouvellement urbain des Couronneries doit être avant tout un projet humain !
Le but de l’agence nationale pour la rénovation urbaine mise en place en 2004 par J.L. Borloo est de recréer de la mixité sociale dans les quartiers et un meilleur équilibre avec le centre-ville.
C’est pourquoi nous demandons que soit réalisé un véritable diagnostic social des avancées constatées suite au précédent projet à Bail Air. Car au-delàs de l’importante rénovation, le véritable enjeu du programme est évidemment la cohésion sociale au sein de notre Ville. La faiblesse du programme comme l’a relevé la cours des comptes étant l’école et l’emploi. C’est un souci premier pour nous, car il s’agit avant tout d’un projet humain !
Jean José Massol
Président du Groupe Alliance Centriste
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Je tiens en préambule, à remercier Mr Chalard adjoint aux finances et les services, pour l’exercice qui a été fait, afin de rendre le rapport d’orientation budgétaire compréhensible, dans une année de transition, due au transfert de compétences entre la ville de Poitiers et la nouvelle communauté d’agglomération qu’est devenue Grand Poitiers.
Mes chers collègues,
Je n’interviendrai pas sur les chiffres financiers ou peut, j’aurai largement le temps d’intervenir pendant la présentation du budget primitif et de rentrer dans le détail.
Je souhaite surtout, profiter de ce débat et de ce rapport, pour faire un point sur la politique communale et les perspectives qu’offre la stratégie mise en place pour l’avenir Poitiers.
Vous écrivez dans votre rapport, avoir « la volonté » de maintenir et d’améliorer la qualité du service public dans un contexte de maitrise de la dépense public ». Je ne connais pas Maire ou un élu qui dirait l’inverse. La question est donc de savoir si le service qui est rendu au public et néanmoins citoyens, correspond à leurs attentes et de savoir si la politique que vous menez permet un développement équilibré de Poitiers.
Sur le plan international, alors que nous aurions pu croire d’une part que la guerre froide était finie et d’autre part que l’Europe pouvait nous protéger, les évènements de ces 2 dernières années et de ces dernières semaines nous mettent face à contexte international incertain et ce n’est pas l’élection de Mr Trump aux Etats-Unis qui va nous rassurer.
Ces évènements arrivent après une crise financière de 2008, et ne font que rendre la situation politique et économique notre pays complexe, avec des Français qui doutent de leur politique et de leurs élus.
Il n’est donc pas question ici de polémiquer, mais simplement d’apporter une analyse et un point de vue différent de celui que j’ai lu dans votre rapport, en argumentant, car nous n’avons nullement la volonté de lier nos voix avec ceux qui veulent fermer la France aux autres et sortir de l’Europe, qui, quoi qu’on en dise reste une zone de paix.
Au niveau national, l’année a été difficile, je ne reviendrais pas sur les attentats et les menaces qu’a subit et subit la France, je pense que sur ce point, du moins je l’espère, nous sommes tous solidaire.
Par contre sur le plan économique, nous pouvons que constater, d’une part que le nombre de chômeurs et plus important à la fin du quinquennat de Mr Francois Hollande qu’à son début de 600 000, et que le solde de création d’emplois net et de 100 000 sur les 5ans, ce qui est faible.
Le problème principal vient de la faiblesse de la croissance de la France qui a été de 1,1% en 2016, soit 36% inférieur à la zone euros (1,5%), sachant que nous avons bénéficié de taux d’intérêts bas, d’un Euro faible, et d’un prix de pétrole très réduit.
Un déficit du commerce extérieur qui se dégrade, principalement à cause d’un solde industriel qui continue à se détériorer, et qui est révélateur du manque de compétitivité chronique de ce secteur.
Enfin, une maitrise de la dépense publique qui laisse à désirer, comme la fait remarquer la cours des comptes, jeudi dernier, en tirant la sonnette d’alarme.
C’est dans ce contexte que ce fait la réduction des dotations de l’état. Là aussi, il n’est pas question de les remettre en causes, car comment peut-on réclamer une maitrise de la dépense public, baisse pour certains, sans que les collectivités territoriales y participent.
La seule chose qu’on peut regretter c’est le timing et nous pensons qu’il aurait été plus judicieux de l’étaler.
Pour Poitier à la lecture de votre document on a le sentiment, que la ville et ses habitants se portent plutôt bien. A croire qu’il y a sur Poitiers un microclimat économique.
Concernant le chômage, vous annoncez un taux de 7,9% pour notre ville, sources INSEE, mais le même institut insiste sur le fait que le taux d’emplois, qui est plus significatif que le taux de chômage, est supérieur à la moyenne nationale. Cela s’explique par le fait que nombre de personnes sans emplois et en fin de droit décident de ne plus pointer à pole emplois et donc sont rayées de la liste des chômeurs. Il faut rappeler qu’à Poitiers 16000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Le Taux de 7,9% n’est donc pas représentatif de la situation réelle du chômage sur Poitiers
Vous annoncez un blocage depuis 7 ans du taux d’imposition à 27,93%, mais ce taux fait partie des taux les plus fort pour les villes de mêmes strates, la moyenne étant à de 21%.
Concernant la pression fiscale, elle augmente toujours, puisque depuis aux moins 2 ans l’augmentation est supérieure au taux d’inflation. Ainsi la pression fiscale à augmenter de 0,9% pour une inflation de 0% en 2015 et de 1% en 2016 pour une inflation de à 0,6%.
Enfin, Poitiers continue à perdre des habitants, au rythme de à 0,3% (sources INSEE) et cela sans tenir compte de la perte par Poitiers de statut de capitale administrative régionale. Statut qui même si l’état s’est engagée à maintenir des directions régionales sur Poitiers et de compenser une partie de la perte des emplois, cela ne sera pas sans conséquence sur le nombre d’habitant et surtout sur la fiscalité perçue.
Le résultat est que 50, 3% des foyers ne payent pas, ou payent partiellement la taxe d’habitation.
Concernant le dotation générale des finances et plus particulièrement de la dotation de Solidarité Urbaine, vous nous expliquez que si Poitiers est bien doté c’est avec l’aide des étudiants. Si je comprends bien, la perception de pauvreté à Poitiers est en partie due à la présence des étudiants. Mais non ce n’est pas une perception ! Etudier dans ce pays devient de plus en plus compliqué et il y a une véritable précarisation des étudiants. Il y a une réalité avec les étudiants d’une situation de pauvreté sur Poitiers.
Reste le développement économique, et la aussi malheureusement les chiffres ne sont pas bons.
Comme le fait remarquer l’étude de l’INSEE de décembre 2016, sur l’emploi, et qui montre, je site « que Poitiers est en zone fragile en terme d’emplois privé public », « et qui peine à faire venir des actifs Qualifiés ». Là aussi en peut s’en étonné, car en terme de formation Poitiers et plutôt bien doté, c’est donc soit qu’on aime étudier à Poitiers, mais pas y rester, soit qu’il n’y a pas d’emplois qualifié à Poitiers.
Baisse du nombre d’habitant, difficultés à développer de l’emploi marchand et qualifié. Augmentation de la précarité, qui se manifeste en autre, par une augmentation du budget du CCAS de plus de 6% en 3ans. Forte pressions fiscale. On peut donc se poser la question si les investissements qui ont été fait ont été profitables à tous les poitevins et au développement de Poitiers. Les mêmes causes donnant les mêmes effets, on peut se poser la question si les investissements qui seront fait, permettront de redonner une dynamique économique permettant de réduire la pauvreté et de permettre à Poitiers d’exister en dehors de son statut de capital régionale administrative.
Merci
Jean José Massol
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Expression Politique - Poitiers Mag - Janvier 2017
Cession de l'ancien Théâtre : Pourquoi pas un référendum ?
Lors du conseil municipal du 5 février notre groupe à proposer d'organiser un référendum d'initiative local afin de consulter les Poitevins sur la vente de l'ancien théâtre. Il nous semble important que dans le cas d'un projet comme celui-là, ou la vente sera irréversible par les modifications importantes du bâtiment, de demander l'avis aux poitevins. A une époque où l'en parle de changer la pratique politique et d'impliquer plus les citoyens ce sujet nous semble être une tres bonne occasion. Il ne suffit pas d'afficher des principes, encore faut-il les appliquer.
Ce référendum en serait une bonne occasion.
Jean José Massol
Conseiller Municipal groupe Alliance centriste et écologiste
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Expression Politique - Poitiers Mag - Novembre 2016
2017 Grand Poitiers : des pertes de compétences par le conseil municipal de Poitiers
2017, Grand Poitiers se transformera en communauté Urbaine. La conséquence de cette réorganisation concernera la perte de compétences par le conseil municipal de Poitiers. Nous avons donc demandé un changement dans l’exercice et la pratique du pouvoir, permettant une plus grande transparence dans les prises de décisions, un meilleur respect dans la prise de parole de l’opposition et la possibilité de pouvoir intervenir indifféremment sur les sujets, sans tenir compte des compétences administratives. Qui peut imaginer qu’une délibération sur « Grand Poitiers » sera sans incidence sur la vie quotidienne des Poitevins, les parkings en sont un bon exemple.
Jean José Massol
Conseiller Municipal groupe Alliance centriste UDI Ecologiste
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Des investissements pas à la hauteurs des enjeux
Nous avons au dernier conseil municipal validé la sincérité des comptes administratifs 2015. Ces comptes se caractérisent par une augmentation de la fiscalité de plus de 2% pour une inflation à 0. Le point le plus critique concerne l’orientation des investissements qui ne permet pas un développement économique créateur de richesses et d’emplois pérennes. Bien que surement nécessaire, l’investissement de 7,5Meuros pour les réserves du musée Sainte-Croix en est un symbole. Dans un contexte économique de chômage de masse, cet investissement ne nous semble pas prioritaire, contrairement, par exemple, à la une rénovation de l’auberge de jeunesse.
Jean José Massol
Conseiller Municipal Groupe Alliance Centriste
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Expression Politique - Poitiers Mag - Juin 2016
Oui à la vidéo protection, en garantissant nos libertés.
Les élus centristes se félicitent de l'installation de 24 caméras de vidéo protection.
Nous ne pouvons que saluer l'évolution d'une partie de la gauche qui angeliste, il y a encore peu, est devenu plus réaliste.
En effet la vidéo protection est dissuasive, elle permet de prévenir et d'aider à la protection des personnes et des biens.
Dans une démarche constructive, au-delà du nécessaire contrôle par la justice, nous avons proposé et obtenu la mise en place d'une commission d'éthique, indépendante qui est un gage primordial pour assurer l'ensemble des poitevines et des poitevins.
Notre seconde proposition était de prévoir un bilan d'étape du dispositif.
Aucune de ces propositions ne faisait partie des délibérations présentées par la majorité de gauche Le groupe des élus centriste à fait entendre votre voix pour protéger les libertés individuelles.
Jean Jose Massol
Conseiller Municipal groupe Alliance Centriste
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Expression Politique - Poitiers Mag - Mai 2016
Un budget qui ne répond pas à la priorité... l'emploi!
Le budget qui nous a été présenté, nous rappelle cruellement que Poitiers fait partie des villes les plus pauvres. 23% de la population vit sous le seuil de pauvreté, soit plus de 16000 habitants. Nous aurions pu penser qu’après la perte de la fonction de capitale régionale et de ses prérogatives, que ce budget puisse être le 1er permettant de répondre aux enjeux de développement de cette ville. Cela en engageant un rééquilibrage économique par la création d’emplois marchands, qui permet la diminution du chômage et la réduction de la pauvreté. Il n’en est rien, nous avons voté contre ce budget car nous pensons qu’il existe une autre politique possible et que nous aimons Poitiers
Jean José Massol
Conseiller Municipal Groupe Alliance Centriste
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(1) au conseil municipal du 4 avril notre proposition d'une commission d'évaluation a été retenue.
« La sécurité n’a jamais vocation à être un enjeu politique » c’est ainsi que commence la déclaration de Mr le Député-maire de Poitiers, reçu le 29 mars, au sujet de la vidéo-protection. Cette affirmation très politique, n’a pas d’autre vocation, que de s’adresser avant tout, à sa majorité municipale divisée sur le sujet.
Nous ne pouvons que nous féliciter de l’installation de 24 caméras de vidéo-protections à Poitiers et surtout de l’évolution de la position du Mr le Député-Maire sur ce dossier.
La vidéo-protection a un effet dissuasif indéniable. L’objectif est de prévenir et dissuader les trafics, les regroupements agressifs et de protéger le patrimoine public. Nous en voulons pour preuve les caméras installées dans les bus ou les parkings. Cependant, le risque de transfert de la délinquance vers d’autres territoires existe. De plus la vidéo-protection ne crée pas du lien social et ne peut donc se substituer à une politique globale de prévention et doit donc s’intègre dans un projet qui lui donne du sens.
Cependant, nous pourrions avoir quelques réserves sur la préservation des libertés individuelles qui demeure un impératif. Pour cela au-delà du contrôle de la justice, la mise en place d’une commission d’éthique indépendante serait une bonne manière de rassurer les citoyens. De plus un bilan sur le fonctionnement du dispositif devra être mené après quelques mois de fonctionnement. Ni l’un ni l’autre ne sont présents dans la délibération qui nous est présentée. (1)
Malgré cela je décide de soutenir cette délibération, tout en restant très vigilant.
Jean Jose Massol
Conseiller Municipal Groupe Alliance Centriste
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Expression Politique - Poitiers Mag - Avril 2016
La commission sur le sujet a mis en évidence de véritables lacunes, confirmées par le magasine L’Etudiant, qui a classé Poitiers 27ème sur 41 « un de ses points faibles ». Au-delà de l’épanouissement personnel, de la cohésion sociale, la culture doit être un moyen de l’expression d'une identité. Le reflet d'une attractivité qui participe au développement économique et touristique. La démocratisation de la culture passe par sa diversité et son accessibilité. Elle doit pouvoir proposer des spectacles dits « populaires ». Pour cela notre territoire doit se doter d’outils dignes de la future 3ème intercommunalité de la région.
Jean Jose Massol
Conseiller Municipal Groupe Alliance Centriste
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(Modifiée suite à l’intervention pendant le conseil)
Le débat d'orientation budgétaire a pour objectif de renforcer la démocratie et permettre un débat et des échanges entre la majorité et l’opposition, au sein du conseil municipal, sur les priorités et les évolutions de la situation financière. Il doit améliorer les informations transmises. Nous vous demandons donc que ce rapport soit enrichit par des tableaux, permettant de comparer les données sur plusieurs années (6 nous semble intéressant, une mandature), permettant de faciliter le travail de l’opposition dans son analyse et dans sa compréhension. En cette période de trouble, cela serait un gage de transparence supplémentaire. Nous regrettons, aussi, qu’il n’y ait pas un bilan social, un chapitre regroupant l’ensemble des informations, nous permettant d’évaluer la situation dans ce domaine et surtout l’efficacité des actions. Enfin nous pensons que Poitiers ayant perdu ses prérogatives de capitale régionale, là aussi il aurait été intéressant d’avoir une étude permettant de mesurer les impacts économiques.
Sur le fond, à lire votre rapport d’orientation budgétaire, Poitiers dispose de finances solides, jusqu’à écrire et je vous site « la confirmation d’une politique financière solide constituant le socle de notre politique d’investissement ». Nous voudrions juste insister sur le fait que Poitiers perd 2,3ME de dotation de l’état, compensée à hauteur de 2ME par des subventions qui bénéficient aux villes les plus pauvres, peut être que le ville a des finances solides, peut être que certains poitevins ont des finances solides, mais globalement si Poitiers bénéficie d’une aide supplémentaire de 2ME c’est que globalement les poitevins ne se portent pas bien. Vous nous annoncer un taux de chômage de 8,1%, ce taux ne correspond pas à la situation réelle de l’emploi. En effet la part des chômeurs découragés, qui ne sont plus décomptés comme chômeurs, fausse le niveau du taux de chômage. Plus que le taux de chômage c’est le taux d’emplois qu’il faut regarder, et ce taux est de 58% pour notre territoire, alors qu’il est de 64% pour la France. 23 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, soit plus de 16.000 habitants et que plus de la moitié du revenu de 6.900 ménages dépend des prestations sociales. Enfin je rappelle que Poitiers perd des habitants. Le résultat de cette situation, est que cette ville manque de ressources financières propres et que donc son budget est dépendant de la volonté de l’état. Car en vérité, la faiblesse de Poitiers réside dans sa politique de développement économique, qui repose uniquement sur les emplois administratifs et publics. Comme l’a très bien dit, diplomatiquement Mr Alain Rousset, « une ville comme Poitiers qui atteint ce niveau d’emploi public est une ville déséquilibrée. Nous aurions pu penser qu’après la perte de la fonction de capitale régionale et de ses prérogatives, que ce budget puisse être le 1er budget permettant de démarrer un rééquilibrage économique. Et ce n’est pas la transformation d’agglomération en communauté urbaine qui permettra de répondre aux enjeux de développement économique, de diminution le chômage et réduire la pauvreté.
2 propositions :
Je rappelle que le Futuroscope c’est 1,8 millions de visiteurs et bientôt 2, et je vous invite donc à accroitre notre partenariat au-delà d’offres promotionnelles et de ce qui est fait aujourd’hui. - Au niveau de la billetterie - Pourquoi ne pas offrir le parking gratuit, en particulier l’été à ceux qui décident de dormir sur Poitiers - Pourquoi ne pas offrir 2 hrs de parking gratuit avec un ticket de Futuroscope - Pourquoi ne pas augmenter les animations en centre-ville pendant la saison estivale. Ma seconde proposition concerne l’accélération dans la création d’un lieu d’incubation des entreprises, et en particulier les entreprises du numérique. Nous vivons une véritable 4em révolution industrielle et ces structures permettent de fournir un espace de travail aux créateurs, scientifiques ou ingénieurs, voulant transformer leur projet " innovant " en véritable entreprise. Comme l’a fait remarquer le magazine l’étudiant, l’un de ses points faible est l’emploi, classé 30eme sur 41. Je rappelle que la France, bien que 5 puissance mondiale est seulement la 20e pour l’économique numérique, et qu’il manque environ 10000 spécialistes par an dans ce domaine. C’est pour cela que nous proposons d’ouvrir très rapidement une école principalement à destination des jeunes et des personnes sans qualification ou diplôme à la recherche d’un emploi, ou en reconversion professionnelle, cet établissement offrirait des formations dans le secteur des nouvelles technologies.
En conclusion, Poitiers doit enfin faire preuve de maturité économique, et sortir d’une certaine façon de l’adolescence, en acceptant de réduire la part de l’emploi public au bénéfice de l’emploi marchant. Pour cela il est nécessaire de faire un rééquilibrage de votre budget en particulier en réorientant vos investissements, vers des investissements plus productifs et préparant l’avenir. Votre projet d’investissement 7,5 ME dans un bâtiment pour protéger le patrimoine, surement nécessaire, mais pas indispensable dans le contexte économique actuel, risque de devenir le symbole du décalage entre les besoins de la ville et votre ambition. En effet nous pensons que cet argent serait plus utile, dans la rénovation énergétique, la réduction de la fracture numérique par l’investissement dans les écoles ou dans un hôtel numérique ou le développement touristique. Votre budget n’est pas à la hauteur des enjeux d’aujourd’hui et surtout de demain en ne mettant pas en place les éléments permettant la création de richesses et d’emplois. Merci Jean José Massol pour le groupe UDI – CAP 21
Jean Jose Massol
Conseiller Municipal Groupe Alliance Centriste
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Poitiers consacre 28Millions d’euros, soit 25% de son budget à la culture. La commission municipale sur le sujet a mis en évidence de véritables lacunes, confirmées par le magazine L’Etudiant, qui a classé Poitiers 27ème sur 41 sur le critère culturel « un de ses points faibles ».
Au-delà de l’épanouissement personnel et de la cohésion sociale, la culture doit être un moyen de l’expression d'une identité locale, mais aussi le reflet d'une attractivité participant au développement économique et touristique. La démocratisation de la culture passe par sa diversité et son accessibilité. Elle doit pouvoir proposer des spectacles dits « populaires ». Pour cela notre territoire doit se doter d’outils dignes de la future 3ème intercommunalité de la région.
Jean Jose Massol
Conseiller Municipal Groupe Alliance Centriste
Dans le Poitiers Mag du mois de Février la municipalité affirme que Poitiers est la 4ème ville où il fait bon étudier selon le magazine l'étudiant.
En effet, Poitiers arrive en 4ème position dans sa catégorie les grandes villes, mais 16ème au classement générale toutes villes, sur 41.
Poitiers, en 10 ans a perdu près de 1.300 étudiants, soit 4,6 % des effectifs, et figure dans le bas du tableau sur ce critère "évolution", à cause de l’emploi (30e), son point faible avec la culture (27e).
- Environnement : 3e toutes villes.
- Sports : 4e toutes villes.
- Logement : 6e toutes villes
- Sorties : 9e toutes villes.
- Transports : 10e toutes villes
- Rayonnement international : 15e toutes villes.
- Études : 24e toutes villes.
- Culture : 27e toutes villes.
- Emploi : 30e toutes villes.
L’année 2015 a terminé aussi mal qu'elle avait commencée. Les attentats de Paris nous ont rappelé qu'en termes de libertés rien n'est jamais acquis. Que la laïcité facteur de stabilité de notre République permet une liberté de pratique religieuse et facilite le vivre ensemble. Nous ne devons pas oublier que dans notre démocratie ce qui unit les partis républicains est plus important que ce qui les sépare.
En ce début d’année le groupe centriste écologiste, porteur des valeurs démocrates, humanistes et de libertés, vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2016.
Jean Jose Massol
Conseiller Municipal Groupe Alliance Centriste
Mon intervention au conseil municipal du 7 Décembre à Poitiers
le nouveau schéma départemental de coopération intercommunale de la vienne donne lieu à plusieurs remarques, avec en 1er conséquence la modification du grand Poitiers de communauté d’agglomération en communauté urbaine et une coopération intercommunale qui passera de 13 communes à 48 communes par le regroupement de 5 EPCI et de 139000 à 193000 habitants.
Une Méthode peu démocratique
Permettez-moi ici, de remettre en cause la méthode, pas celle du Maire, mais celle du législateur. La loi sur la nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) définissant clairement les critères de regroupement, on aurait pu espérer, laisser le choix de regroupement aux EPCI ou aux communes; chaque Maire étant redevable de ses choix devant ses électeurs. Au contraire on a déresponsabilisé les maires, le dossier ayant été géré au niveau de la préfecture, avec des modalités laissant peu d’espoir aux collectivités territoriales qui ne seraient pas d’accord avec ce schéma. Sachant quand même, que si des EPCI ou des communes avaient voulu rejoindre le Grand Poitiers elles l’auraient déjà fait. On peut donc comprendre les interrogations, les inquiétudes, voir les frustrations des élus et de leurs administrés.
On se retrouve ainsi avec 3 types de réactions :
- Celles qui le font par raison
- Celles qui le font pas résignation
- Celles qui résistent, même si elles savent qu’elles n’auront pas le choix.
Une opportunité financière pour Poitiers
Ma deuxième remarque porte sur l’aspect fiscal et financier.
Sur le plan fiscal, nous avons pu apprécier la simulation pour expliquer que cela ne couterait qu’environ 20 euros par foyer fiscal. Le sujet est plus complexe, sachant que l’harmonisation touche la totalité des impôts, taxes et redevances des ménages. On peut donc émettre quelques réserves et estimer que le cout sera plus élevé.
Sur le plan financier, c’est une véritable opportunité pour Poitiers et grand Poitiers, sachant que d’une part cela donnera lieu à des transferts de charges, sans incidence à court terme, à moyen et long termes cela pourra être bénéfique pour les poitevins. Enfin Après élargissement du périmètre, le nouvel ensemble intercommunal est bénéficiaire du FPIC à hauteur de 4,6 M€, et cela dans un contexte budgétaire et financier compliqué. Il restera à voir comment cela se passera pour le budget 2016, année de transition entre l’ancien et nouveau schéma intercommunal.
L’agrandissement ne résout pas les faiblesses de Poitiers
Enfin ma dernière remarque, porte sur le fait que les faiblesses de Poitiers d’aujourd hui, seront les faiblesses de Poitiers de demain. Penser qu’il suffirait d’agrandir la zone géographique et d’augmenter le nombre d’habitant pour comme il est écrit, aller « vers une agglomération plus forte et rayonnante » serait trop simple. En effet si Poitiers veut rayonner, elle devra revoir sa stratégie de développement économique, en menant un politique permettant d’attirer, développer et pérenniser des emplois marchands, c’est par la création de richesses que nous maintiendrons des emplois publics aux services de nos concitoyens.
Comme tout projet et changement, il y a des opportunités, mais il y a aussi des risques. Il nous appartient d’influencer les premiers, pour minimiser les seconds, la manne financière que va nous offrir cette nouvelle organisation doit le permettre, à condition de l’utiliser dans le développement. Dans le cas contraire c’est prendre le risque du déclassement de Poitiers.
Malgré nos réticences, notre groupe votera pour ce nouveau schéma intercommunal. En effet, comme élus de Poitiers, nous estimons que pour les Poitevins le bénéfice peut être supérieur aux pertes, à condition d’avoir été entendu.
Jean José Massol
Conseiller Municipal Groupe Alliance Centriste
Expression Politique - Poitiers Mag - Novembre Décembre 2015
Peut (beaucoup) mieux faire. 130 000 touristes ont été accueillis à Poitiers cet été. Nous pouvons tous nous réjouir de ce chiffre. Pourtant Poitiers profite peut de l’effet Futuroscope et de ses 240 000 visiteurs en Juillet pour exemple.
Situé à 10 kms à peine et après l’avoir ignoré, la municipalité a enfi n compris tout l’intérêt que notre ville pouvait en tirer en terme économique et surtout d’emploi. Il est temps maintenant d’accélérer le mouvement, en développant la coopération avec le parc et pourquoi pas en mettant en place des navettes directes entre le site de Chasseneuil et Poitiers. Notre centre-ville ne s’emportera que mieux.
Jean-José Massol
Conseiller Municipal Groupe Alliance Centriste
Poitiers et la nouvelle intercommunalité
Le Député-Maire de Poitiers et Président de Grand Poitiers, dans un courrier envoyé aux conseillers municipaux se réjouit du redécoupage intercommunal. Comment pourrait-il en être autrement et cela pour plusieurs raisons.
Avec la perte de statut de capitale régionale au bénéfice de Bordeaux, après la fusion des régions, Poitiers va perdre des directions et les postes associés et donc perdre des habitants. Ce redécoupage permettra de limiter l’effet de cette perte pour Grand Poitiers.
Cette diminution du nombre d’habitants, principalement sur des postes qualifiés, voir hautement qualifiés ne sera pas sans conséquences sur les rentrées fiscales de la Ville de Poitiers, dont les marges de manœuvre se réduisent, tant la fiscalité locale est élevée.
Avec une fiscalité plus faible, l’annexion de la communauté de communes de Val de Vert de Clain et de ses habitants, territoire ou est situé le Futuroscope, permettra de desserrer l’étau financier. Sans compter la transformation de Grand Poitiers de Communauté d’Agglomération en Communauté Urbaine, qui lui permettra d’obtenir 4 millions d’euros d’aide supplémentaire de la part de l’Etat.
Enfin, cette transformation en Communauté Urbaine, permettra de transférer des charges municipales, en charges communautaires.
Ce redécoupage est une opportunité pour Poitiers à condition de rééquilibrer la politique économique basée aujourd’hui uniquement sur l’emploi public, vers de l’emploi privé. Car les mêmes causes donnant les mêmes effets, sans évolution de cette politique par la majorité municipale et communautaire, dans quelques années nous nous retrouverons dans la même situation financière, mais surtout sociale.
Le tourisme et la première opportunité. Avec un Futuroscope situé à 10kms à peine et ses 1,8 Millions de visiteurs et après l’avoir ignoré, la municipalité semble avoir compris tout l’intérêt que notre ville peut tirer comme bénéfice en termes d’activités économiques et surtout d’emplois. Il est temps maintenant d’accélérer le mouvement, en développant la coopération avec le parc et pourquoi pas en mettant en place des navettes directs entre le site de Chasseneuil et Poitiers. Notre centre-ville ne pourra que mieux s’en porter.
La seconde opportunité sont les PME et TPE, en facilitant leur installation et leur développement. Pour cela il nécessaire de rendre notre territoire plus attractif par la mise en place d’un véritable écosystème autour de partenaires administratifs et politiques et par la création d’un fond regroupant des financements publics privés.
Tout changement est une lutte contre soi-même. Poitiers dispose d’atouts et les moyens de relever le défi du changement à condition de muscler son action économique et de faire preuve d’ouverture.
Jean Jose Massol
Conseiller Municipal Groupe Alliance Centriste
Expression Politique - Poitiers Mag - Octobre 2015
Nous ne pouvons que nous réjouir du changement de position du gouvernement sur l’accueil des réfugiés. Bien évidement nous devons lutter contre l’immigration illégale et économique.
Mais cette vague de migrants et avant tout humanitaire et si nous ne faisons rien c’est la mort qui les attends. Il appartient à l’état d'organiser l’aide, avec l’appui des collectivités territoriales.
Notre ville a décidé de prendre sa part de réfugiés et nous ne pouvons que nous en féliciter. Notre groupe soutiendra toutes initiatives qui iront dans ce sens,car au-delà de l’exigence morale c’est avant tout une question d’humanisme.
Jean-José Massol
Conseiller Municipal Groupe Alliance Centriste
Communiqué de presse.
Nouveaux tarifs de stationnements
« Nous demandons la tenue d’un Conseil Municipal »
Suite à la mise en place des nouveaux tarifs de stationnements en surface, la gratuité entre 12h et 14h a été purement supprimé. Il faut aujourd’hui débourser 4€ pour 1h30 de stationnement en plein centre. C’est presque 50% du prix d’un menu du jour le midi. Anne Gérard, adjointe à la mobilité de la Ville de Poitiers, nous indique qu’il s’agit d’une « phase de test » et que la Majorité reverrait sa position quitte à revenir en arrière et réinstaurer cette gratuité supprimée.
Trois mois, c’est le délai dans lequel une société peut être en difficulté financière, voire même en cessation de paiement. Cela peut-être pour les commerces n’exerçant pas dans la restauration, l’obligation de fermer leurs points de ventes entre 12h et 14h, ayant moins de passage qu’auparavant. En définitive des services en moins à la population !
Nous ne pouvons pas nous permettre d’être attentiste jusqu’à Décembre. Nous demandons dans un délai d’un mois, une rencontre avec les principaux acteurs et un Conseil Municipal pour revenir sur cette mesure fragilisant notre économie locale et surtout nos emplois.
Lel Groupe Alliance Centriste
8 octobre 2015
L'avenir de l'aéroport de Poitiers
Nous nous réjouissons de lire dans la Presse que l’Etat prolonge encore pendant deux ans le financement de la Ligne La Rochelle-Poitiers-Lyon. Il en va demain de la survie de notre territoire et de nos entreprises. Cependant, nous connaissons les difficultés de La CCI à abonder ainsi que les partenaires publics, qui dans les années futures verront leurs Dotations baisser significativement. Deux ans ne garantissent pas la pérennisation de cette structure.
Il est urgent dès aujourd’hui que les parties prenantes au dossier travaillent en commun sur l’avenir de l’Aéroport Poitiers-Biard. Recherche de nouvelles lignes, accessibilité (Transports) et communication doivent être repensées. Selon les chiffres de l’Office du Tourisme, un quart des Touristes sont étrangers. Après les Anglais, ce sont les Espagnols les plus présents.
Avec une offre touristique exceptionnelle dans la Vienne, le Poitou-Charentes et Le Limousin doivent se doter d’outil leur permettant d’exister demain dans la nouvelle Région ALPC
Le Groupe Alliance Centriste
1er Octobre 2015
Conseil Municipal du 29 Juin 2015
Comptes administratifs 2014
La lecture de ce document fait apparaitre les limites de votre politique.
La 1er remarque concerne la fiscalité et en particulier ce que vous appelez, la sous réalisation pour la taxe d’habitation à hauteur de 368000 euros par rapport au budget, due à l’augmentation du nombre de personnes bénéficiant d’une exonération.
C’est un problème récurrent, qui a pour conséquence de réduire le nombre de contribuable soumis à l’impôt, donc d’augmenter la pression fiscale sur ces contribuables qui en sont soumis, et qui touche plus particulièrement les classes moyennes.
Cela a pour effet que le nombre d’habitant diminue sur Poitiers, car il coute de plus en plus cher de vivre à Poitiers, avec un taux de 5 à 15 points supérieur aux communes périphériques, et ce n’est pas la réorganisation territoriale et la diminution des dotations de l’état qui va arranger les choses.
La deuxième remarque concerne l’augmentation des charges courantes de 1.2%, mais une diminution de des dépenses de fonctionnement de 3.7%. On aurait pu s’en réjouir, sauf qu’une analyse plus détaillée fait apparaitre que la baisse est réellement de 1.3%, la différence de baisse de 2.4%, se faisant paradoxalement par une augmentation des recettes, et en particulier une augmentation de 9% de la variation de stock.
Enfin, la 3em remarque concerne la dette. Sur les frais financiers, je trouve remarquable d’avoir prévu au budget 4ME et d’en avoir eu à en rembourser que 3ME, que vous justifiez par une bonne gestion de la dette.
Cependant vous aviez prévu au budget 2014 que la dette serait à moins de 110ME, la réalité fait que la dette est à 112.7ME. Il est dommage de ne pas avoir profité des 3ME de dépenses en moins par rapport au budget 2014 pour réduire d’autant la dette.
Nous avons donc décidé de voter contre, mais ce vote ne remet en cause, ni la sincérité des chiffres, ni l’implication, le professionnalisme et la qualité du travail qui est fait pas l’ensemble du personnel de la municipalité, mais nous ne cautionnons pas une politique qui pour nous a atteint sa limite et ne contribue pas au développement de Poitiers.
Jean José MASSOL
Conseiller Municipal Groupe Alliance Centriste
Expression Politique - Poitiers Mag - Juin 2015
Budget 2015, ce que l'on ne vous dit pas!
Les impôts locaux augmenteront sur Poitiers en 2015 de 0,9% pour 50% des foyers fiscaux qui y sont soumis, alors que l’inflation sera de 0% cette année.
La partie recette des dépenses de fonctionnement courant augmente de 3,3%, avec entre autre une augmentation pour les produits des services. Ainsi les recettes augmentent de 12% des recettes sur les crèches et garderie et de 25% des droits de stationnement (Horodateurs).
L'épargne dégagée permettant l’investissement, baisse 14,9% par rapport à 2014, l’investissement étant maintenu, la différence se fera par l'endettement. Enfin le cumul de la dette a fin 2014 est supérieur de 2,7% aux engagements de la mairie à 113 millions d’euros.
Chacun jugera!
Jean José Massol
Conseiller Municipal Groupe Alliance Centriste
Expression Politique - Poitiers Mag - Avril 2015
Taux de chômage et taux d’emplois
Avec un taux de chômage inférieur au niveau national, Poitiers semble plutôt bien s’en sortir. Des économistes estiment que le taux d’emploi est une mesure plus pertinente que le taux de chômage pour évaluer la situation du marché du travail. Il était en 2014 de 58% sur Grand Poitiers, pour 63% pour la région, et de27% pour les jeunes pour 36% en Poitou-Charentes. La faiblesse de ces taux peut nous faire penser que le nombre de personnes sans emploi sur Poitiers et bien plus important que ne le disent les statistiques de Pôle Emplois. L’augmentation des subventions pour l’aide sociale ne peut malheureusement que nous conforter dans ce sens.
Jean José Massol
Conseiller Municipal Groupe Alliance Centriste
Conseil municipal du 30 Mars 2015. Budget 2015
Au moment des débats sur l’orientation budgétaire, nous avions qualifié votre budget, de budget de continuité, pourtant ce budget est en vérité, un budget de transition.
Car la décision de réduire de 11 Milliards d’euro en 3 ans les dotations de l’état aux collectivités territoriales, décision surement nécessaire, mais brutale dans son application, fait que les prochains budgets se feront sous une plus grande contraintes financières.
Si nous rentrons dans le détail,
Le premier constat c’est une diminution des produits et cela malgré une augmentation du taux de base de 0,9%.... voté par les députés et les sénateurs.
Au-delà de la baisse des dotations de l’état, si le produit baisse c’est aussi le résultat de votre politique.
Il faut rappeler que Poitiers perd régulièrement des habitants, plus de 1600 depuis 2007 (sources INSEE), ce qui n’est pas sans conséquence sur les recettes fiscales.
Mais aussi, que même si le taux de chômage est inférieur à la moyenne nationale, la réalité est que le nombre de sans-emplois et plus important que ne le dit ce taux, car il faut rappeler que pour être comptabilisé comme demandeur d’emploi, il faut être inscrit à Pole emplois.
La réalité c’est que le taux d’emplois qui permet de mesurer la proportion de personne disposant d’un emploi parmi celles en âge de travailler, méthode de calcul recommandée par l’OCDE, et pour Poitiers de 6 points inférieur à la moyenne régionale (et cela est indépendant du nombre d’étudiant - source INSEE).
Enfin plus 1 emploi sur 4 n’est pas un CD.
Le résultat est que la situation de l’emploi plus dégradée qu'il ne l'est dit, avec pour conséquence, qu'un foyer sur deux ne paye pas la totalité de la Taxe d'Habitation, révélateur d’une situation sociale qui conduit à une augmentation du budget du CCAS de 2% en 2015 et de plus de 14% depuis 2008.
Le second constat est une augmentation des dépenses de 0,6%. Contrairement à ce que vous avez écrit l’inflation prévisionnelle n’est pas de 0,9%, mais de 0%, confirmé par Mr Michel Sapin ministre des finances début Mars.
Nombre de postes augmentent, et même ceux qui semblent diminuer, diminuent moins que vous l'affirmez. Je pense en particulier au fonctionnement courant dont la baisse de 4,1% et paradoxalement due à une hausse des recettes de 3,3%, avec une augmentation des recettes des creches et garderies +12% ou des droits de stationnement de +25%.
La conséquence de tout cela est une diminution de 14,9% de l'épargne brut.
Cette diminution n’est pas sans effet sur la dette. Il est a noté qu’en 2014 vous aviez prévu une dette de moins de 110ME, en vérité elle au 1 janvier 2015 de 113ME soit une dérive de 2,7%.
Sur 2015, vous nous annoncez une stabilisation à 113ME, alors même que le remboursement d’emprunt est de 11,9ME et que le programme d’emprunt est de 13,5ME ce qui a pour conséquence une augmentation de la dette de 1,6ME soit +1,7% ce qui aura fait augmenter la dette de + 27,7 % depuis 2008 (114,7).
Nous avons décidé, le groupe UDI CAP21, de voter contre votre budget, car ce budget ne prépare pas l’avenir, c’est un budget de gestionnaire, mais sans ambition, alors même que la réorganisation territoriale et la perte de compétences de capitale régionale ne sera sans conséquence pour Poitiers.
Pourtant cette ville présente des atouts, avec son université ses écoles d’ingénieurs et centres de formation et sachant que demain elle sera située, environ à mi-chemin entre Paris et Bordeaux en TGV, encore faudra-t-il que les TGV s'y arrête.
Elle pourrait attirer des entreprises, encore faut-il, là aussi créer les conditions, comme participer au programme French Tech, label qui vise à distinguer « les territoires les plus favorables au développement des startups », jeunes pousses du numérique mais aussi des biotech, cleantech avec une véritable stratégie de développement à 10 ans et soutenu financièrement par la BPI, peut être n est-il pas trop tard dans le cadre de la nouvelle région de rejoindre le Frenc tech de Bordeaux.
Enfin le tourisme peut etre aussi un axe de développement en profitant plus du Futuroscope et de c’est 1,6M de visiteurs et demain de ceux du Center parc.
Il est encore temps de faire que Poitiers un territoire ou se développe de emplois marchands, encore faut-il en avoir l’ambition.
Nous espérons surtout Mr Le Maire, que telle la cigale, ayant chanté pendant votre 1er mandature, vous ne vous retrouviez pas fort dépourvu durant la seconde, car c’est l’ensemble des Poitevins qui en pâtirait
Merci
Jean José Massol
Conseiller Municipal Groupe Alliance Centriste
Conseil municipal du 16 Février 2015.
Le situation du marché du travail à Poitiers
Pourquoi la situation de l'emploi sur Poitiers et plus dégradée que ne le dit le chiffre de Pôle Emploi.
Avec un taux de chômage inférieur au niveau national, La situation du marché du travail à Poitiers semble moins dégradée que sur le reste du territoire national.
C’est ainsi qu’on pourrait résumer l’intervention du Directeur régional Pole emploi Poitou-Charentes au conseil municipal du 16 février.
Pourtant cette étude (cf ci-dessous) nécessite des commentaires.
Etrangement les chiffres du taux d’emplois sont absents de l’étude.
« Le taux d’emplois est la proportion des personnes disposant d’un emploi parmi celles en âge de travailler ». Il reflète la capacité d'une économie à utiliser ses ressources en « main-d'œuvre ».
Les économistes de l'OCDE estiment que le taux d'emploi est une mesure plus pertinente que le taux de chômage pour évaluer la situation du marché du travail d'un pays, car la part des chômeurs découragés, qui ne sont plus décomptés comme chômeurs, fausse le niveau du taux de chômage.
Il est en 2014, source l’INSEE et Dréal, de 58% dans l’agglomération de Poitiers pour 63% dans la région, et il est de 27% pour les jeunes, pour 36% en Poitou-Charentes.
La faiblesse de ces taux peut donc nous faire penser que le nombre de personne sans emploi sur Poitiers et bien plus important que ne le disent les statistiques de Pole emplois.
L’augmentation des subventions au budget 2015 pour le CCAS de Poitiers ne peut, malheureusement que nous conforter dans ce sens.
Elément de Diagnostic - Etudes et recherches - Novembre 2014 / N°2
Jean Jose Massol
Conseiller Municipal Groupe Alliance Centriste
La population de l'agglomération de Poitiers n'augmente quasiment plus....
141.986 en 2007, 142.751 habitants en 2012 : la population de l’agglomération de Poitiers n’a augmenté que de 765 habitants en cinq ans.
Les chiffres du recensement communiqués dans les toutes dernières heures de 2014 par l'INSEE sont moins favorables pour l'agglomération que les années passées. La population de Grand Poitiers n'a quasiment pas augmenté entre 2007 et 2012. Deux communes voient même leur population diminuer : Poitiers, pour la deuxième année consécutive, et Migné-Auxances, pour la première fois.